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La Révolte
DUC DE BEAUFORT : Amis ! Au Palais royal ! Chassons le Cardinal ! Et vive le Roi !
ISABELLE : Dis donc toi, qui es-tu pour commander ainsi au peuple de Paris ?
DUC DE BEAUFORT : Je suis François de Vendôme, Duc de Beaufort, serviteur du Roi et de l’Etat !
ISABELLE : Vive Beaufort !
DUC DE BEAUFORT : Tous au palais royal ! Allez ! Maintenant !
La Cononade
ISABELLE : Le Roi et la Reine nous ont joué, le palais est vide, ils sont partis pour saint germain
DUC DE BEAUFORT : Tous a Saint Germain ! Allez !
La Mazarinade
Bougre bougrant, bougre bougré
Et bougre au supreme degré
Bougre sodomisant l’Etat
Et bougre au plus haut carat
Bougre a chevre, bougre a garçon
Bougre de toutes les façons
Présentation de Françoise
SCARRON : A la santé du Cardinal !
DES DAMES DE COUR : A Mazarin !
SCARRON : Au plus fameux Brigand du royaume !
NINON DE L’ENCLOS : Brigand, certes, mais a qui nous devons tout le respect. Notre cher Mazarin a maté la Fronde, il a envouté la Reine...
UNE DAME DE COUR : On ne respecte pas un homme qui a fait condamné notre malheureux Beaufort a l’exil
NINON DE L’ENCLOS : Cruelle punition pour le sexe faible, Paris va manquer d’hommes bien faits
SCARRON : Mais ma chere Ninon, nous serons toujours la pour satisfaire vos plaisirs...
NINON DE L’ENCLOS : Je parlais d’hommes bien faits mon ami !
FRANCOISE D’AUBIGNE : La beauté, la beauté n’est pas toujours celle de l’apparence !
SCARRON : Chut ! Elle a parlé ! Enfin elle parle ! Douce et divine ! Oh Françoise, ma raison me l’a dis aussi bien que mes yeux que vous étiez charmante et douce. Ma belle indienne, consentirez vous un jour a m’épouser ?
FRANCOISE D’AUBIGNE : Mais vous avez bien trop d’esprit Mr Scarron, pour épousez une pauvre sotte.
SCARRON : Sotte, je vous épouse ! Sans parents, sans dote, nue comme Eve face au serpent !
NINON DE L’ENCLOS : Voyons mon ami, justement, Mademoiselle de Lisieux, aidons notre amie a se décider ! Vous qui prétendez lire l’avenir, prenez donc sa main et dites nous
MADEMOISELLE DE LISIEUX : Mademoiselle... Oh ! La providence vous a gâté ma chere. Je vois... un Roi ! Mais oui un Roi ! Vous serez l’épouse d’un Roi !
SCARRON : Je ne connais ici qu’un seul Roi : Moi ! Paul Scarron Roi des poetes ! Ma tendre muse, serez vous enfin ma reine ?
Anne et Mazarin
ANNE D’AUTRICHE : Monsieur le cardinal, que me rapporte-t-on ? Vous décidez de lever de nouveaux impôts ? N’avez-vous pas retenu les leçons de la Fronde ?
MAZARIN : Votre Majesté, il nous faut financer de nouvelles campagnes contre l’Espagne.
ANNE D’AUTRICHE : Mais les caisses de l’Etat sont vides ! Combien de temps faudra t il encore saigner et ruiner le pays ? Monsieur le Cardinal, il nous faut la paix. Traitez avec les Espagnols
MAZARIN : Je vous en conjure tenez bon. Permettez moi de mener a son terme ce grand dessein qui est le votre, que de transmettre a votre fils un royaume en paix.
[La Mazarinade (SUITE)]
MAZARIN : Votre Majesté, sans vous, sans votre appui, je ne peux rien, je ne suis rien.
ANNE D’AUTRICHE : Vous etes un ingrat. N’oubliez pas que c’est moi qui vous ai nommé comme ministre a la mort de mon mari et que je l’ai fais contre l’avis de tous.
MAZARIN : Alors je pris Dieu Madame que vous me gardiez votre confiance.
ANNE D’AUTRICHE : Vous avez ma confiance... et mon amitié. Pour autant ne négligez pas l’éducation du Roi. Il est jeune, encore insouciant et je m’inquiete. Louis semble tour a tour absent, secret, hésitant...
MAZARIN : Ne le sous-estimez pas
ANNE D’AUTRICHE : Le temps presse mon ami, la danse et la chasse ne suffiront pas a lui donner les armes pour gouverner.
MAZARIN : Alors laissez moi faire, vous-meme devez maintenant vous éloignez de lui, quoi qu’il vous en coute.
ANNE D’AUTRICHE : Cardinal ! C’est mon fils !
MAZARIN : Madame, demain, il sera tout entier a la France.
Hommage au Roi
ANNE D’AUTRICHE : Mon fils voici Monsieur votre frere qui vient vous rendre hommage.
Le Roi et Marie
MARIE MANCINI : On dit que Paris était bien plus drôle au temps de la Fronde
MADEMOISELLE DE LISIEUX : Chut ! Surveillez vous paroles Marie, votre oncle a des espions partout
MARIE MANCINI : Des espions ?
MADEMOISELLE DE LISIEUX : Ma chere, vous n’etes plus en Italie mais a la cour de France ! Ici chacun espionne son voisin !
MARIE MANCINI : Décidément, elle est bien triste la plus grande cour d’Europe !
LOUIS XIV : Le pensez vous vraiment mademoiselle ?
MARIE MANCINI : Mais regardez les donc, quel ennui, avec leurs mines de circonstance, ils ressemblent a des pantins !
LOUIS XIV : Vous etes bien sévere
MARIE MANCINI : Mais qui etes vous monsieur pour ne pas vous en apercevoir ? Un espion de mon oncle ?
LOUIS XIV : Je suis le Roi de France !
MARIE MANCINI : Bien sur, et moi je suis la Reine d’Italie !
MAZARIN : Petite sotte !
MARIE MANCINI : Oh ! Votre Majesté !
MAZARIN : Sir, permettez moi de vous présentez ma niece, Marie Mancini.
LOUIS XIV : Mademoiselle, pour vous faire pardonner, m’accorderez vous quelques pas de danse ?
MARIE MANCINI : S’il plait a votre Majesté
On parle du Roi et de Marie
FRANCOISE D’AUBIGNE : Le Roi a dansé, dansé, toutes les dames de la cour en on eu le cour chaviré
NINON DE L’ENCLOS : Mademoiselle Mancini en était di-t-on tout ébloui !
FRANCOISE D’AUBIGNE : Ninon, vous rendez-vous compte ? On dit aussi que le Roi n’était pas indifférent et qu’il n’avait d’yeux que pour elle.
NINON DE L’ENCLOS : Mais ma chere, l’intrigue est d’importance ! Imaginez vous : le plus grand roi du monde séduit par une petite courtisane, italienne et sans naissance ! Je vous laisse deviner le scandale a suivre !
Quel froid ce soir !
Départ pour la guerre
MAZARIN : Sir, je viens prendre congé aupres de votre majesté, je pars rejoindre nos armées qui combattent en Flandre.
LOUIS XIV : Monsieur le Cardinal, je vous accompagne !
MAZARIN : Mais Sir...
LOUIS XIV : C’est au Roi de prendre la tete de ses armées
MAZARIN : Sir, les combats seront rudes, nous ne pourront assurer votre sécurité.
LOUIS XIV : J’en ai décidé ainsi Mr le Cardinal, je commanderai moi-meme
MAZARIN : Votre Majesté, la guerre n’est pas un jeu de cour ! Faites confiance a vos généraux, vous-meme devez rester a Paris et parfaire vos connaissances.
MARIE MANCINI : Sir, je vous en pris ne partez pas
LOUIS XIV : Je le dois, c’est la mon devoir.
MARIE MANCINI : Nos promenades, nos lectures, y renoncez vous ?
LOUIS XIV : Je serais bientôt de retour aupres de vous
ANNE D’AUTRICHE : Louis ! Louis !
MAZARIN : Votre Majestée
ANNE D’AUTRICHE : Ah Monsieur le premier ministre ! Vous m’avez trahi ! Pourquoi le laissez vous partir ?
MAZARIN : Madame je n’ai pu le retenir tant son courage et sa détermination son forts et font plaisir a voir
ANNE D’AUTRICHE : Mais vous m’aviez promis de le protéger. Ce n’est qu’un enfant, il est encore si jeune...
MAZARIN : Et vous pouvez en etre fiere. Sa présence fera comprendre a l’ennemi que la France tient désormais un Roi.
ANNE D’AUTRICHE : Mon ami comme toujours je vous écoute, mais prenez garde, s’il advient quelques malheurs, vous m’en répondrez.
MAZARIN : Madame, je connais votre ambition, si la mere souffre, je sais que la Reine m’approuve.
Le Roi va mieux
LOUIS XIV : Bonjour Monsieur mon frere, on dit que la cour m’avait vite oubliée a votre profit.
MONSIEUR : Sire, jamais je n’ai souhaité votre mort
LOUIS XIV : Je le sais mon frere, je le sais.
Marie, j’ai appris votre peine, et les larmes que vous avez versé. Je vous en suis profondément reconnaissant.
MARIE MANCINI : Sir, j’ai prié Dieu chaque jour, chaque heure, chaque minutes de vous rendre a la vie
LOUIS XIV : Oh ma tendre amie ! Qu’il est doux de vous retrouver !
MARIE MANCINI : Oh sir vous m’aimez donc un peu ?... Vous m’aimez !
LOUIS XIV : Je vous le promets, nous nous quitterons plus
MARIE MANCINI : Mais la reine, votre mere, et le cardinal ? Ils ne le permettront pas.
LOUIS XIV : Marie, ce que la maladie n’a pu séparer personne ne le pourra. Je suis le Roi et je suis libre d’aimer qui je veux.
LOUIS XIV : Oh Louis, tout serait si simple si vous n’étiez pas Roi...
Les Amants surpris
MAZARIN : Sir, il me faut vous parler sur le champ. Demain vous partez pour l’Espagne.
LOUIS XIV : Monsieur le Cardinal, je vous demande la main de votre niece
MAZARIN : Mais Sir !
ANNE D’AUTICHE : Cela ne se peut pas Louis, je vous l’interdis
LOUIS XIV : Mere, j’ai l’intention d’épouser Mademoiselle Mancini
MAZARIN : Sir ! Ne comptez pas sur moi pour accepter une telle infamie ! Jamais je ne trahirais la confiance qu’ont mise en moi votre pere et votre mere. Plutôt poignarder ma niece de mes propres mains
LOUIS XIV : Mais j’aime Marie, nos sentiments sont véritables et...
ANNE D’AUTICHE : Reprenez vous mon fils, on ne peut meler les sentiments et la raison d’Etat !
MAZARIN : Et la raison d’Etat exige que vous épousiez l’infante d’Espagne, la France a besoin de cette union pour recouvrer la paix
LOUIS XIV : Mais enfin mere !
ANNE D’AUTICHE : Louis ! Vous ne pouvez me faire cela, vous me feriez mourir
MAZARIN : Sir, demain vous partez pour l’Espagne
MARIE MANCINI : Louis !
MAZARIN : Et vous Marie, vous partez sur l’heure pour Brouage, en exil...
Komentáře
Přehled komentářů
prosím ťa, odkiaľ si vzala všetky tie texty??? to si sama prekladala, alebo?...lebo ti tu chýba ešte uplný začiatok (introduction de Moliere)
coucou
(Monika, 13. 11. 2009 18:28)